DES QUÉBÉCOIS CONTAMINÉS DURANT LEURS VACANCES

Des Québécois ont décidé de prendre une chance et de partir en voyage, malgré toutes les recommandations de nos gouvernements.

Parmi eux, un homme qui désire garder l'anonymat nous fait part de ce qui lui arrive là-bas, au Mexique.

Alors qu'il est toujours dans le pays chaud, l'homme affirme que trois semaines après son arrivée au Mexique à la fin décembre, il a commencé à éprouver des symptômes de maux de gorge et a voulu confirmer que ce n'était pas la COVID-19. Il s'est rendu dans une clinique privée afin d'y subir le test. D'ailleurs, le test s'est révélé positif. Il confirme avoir perdu l'odorat, mais n'a jamais souffert de courbatures ou de fièvre.

Il raconte : « Si j'avais été au Québec, je ne serais jamais allé passer un test. J'étais convaincu que ce n'était pas ça, mais je ne voulais pas prendre de chance ici. » Il enchaîne : « Après mon test, on m'a prescrit quelques médicaments contre la grippe. Avec le test, ça m'a coûté à peu près 40 $ et mes assurances m'ont dit qu'elles allaient tout rembourser. J'ai du très bon service : il y a un agent qui m'a appelé deux fois pour savoir comment j'allais et qui va me rappeler une troisième fois. »

L'homme qui séjourne au Playa Del Carmen ne s'inquiète pas outre mesure des frais que pourrait causer une hospitalisation, son assureur lui ayant mentionné que tous ses frais seraient assumés s'il devait lui arriver quoi que ce soit concernant son diagnostic.

En fait, ce qui inquiète le plus l'homme en question est son retour au Québec, qui est prévu pour la mi-février. « Si le test PCR, que je dois passer avant de prendre l'avion, ressort positif, je dois rester ici. »

L'homme prétend ne pas être sorti de son appartement depuis neuf jours. Même pas pour faire l'épicerie. Par contre, les autorités mexicaines ne font aucune vérification. Il serait donc facile pour lui de désobéir aux consignes!

Caroline Pichereau, une Québécoise qui habite au Mexique depuis quatre ans, affirme reconnaître les Québécois parmi les touristes. « On voit tout de suite qui sont les Québécois et les Américains. Je vous dirais que 90 % des Québécois portent le masque, alors que la grosse majorité des Américains n'en portent pas. »